"Se faire un boulevard" La promenade valenciennoise atypique

La place forte de Valenciennes a été démantelée entre 1889 et 1893. Des boulevards et des quartiers bourgeois remplacent les remparts et la citadelle. Au niveau du boulevard Carpeaux, il est possible d’admirer l’unique vestige d’une tour médiévale; la tour de Dodenne.

Plus loin, le boulevard Beauneveu longe la place de l’Esplanade par laquelle les valenciennois accédaient autrefois à la citadelle de Ville. Des vestiges des fortifications subsistes dans le parc dit  » de la citadelle ». Il est également possible d’y contempler  l’écluse des Repenties une écluse du XVIIIème  siècle classé monument historique.

Sans aller jusque là, des pupitres installés le long du boulevard Beauneveu, donnent a voir quelques plans anciens et donnent quelques informations historiques sur l’enceinte fortifiée disparue.

Sur les Boulev’ART  Watteau

Six sculptures ornent le mail Watteau . Six oeuvres issues des réserves du Musée. Toutes nous suprennent par leur pureté, leur gràce et expressivité.

Parmi elles figurent : La première offrande d’Abel du sculpteur Léon Fagel. Il s’agit d’une première pour ce sculpteur Valenciennois de talent qui n’était pas jusqu’ici représenté dans le domaine public.

La gracieuse Jeune fille assise  est une reproduction en résine d’un plâtre donné au musée vers 1956 par l’épouse du sculpteur Félix Desruelles.

La force de l’Ouvrier  de Lucien Brasseur, complète l’Inspiration lyrique et  la Pensée , deux sculptures dorées  du même artiste et qui ornaient déjà l’entrée du musée.

Une reproduction de la monumentale sculpture en marbre de Saint-Christophe attribuée au sculpteur et architecte Pierre Schleiff.  La sculpture, unique témoignage restant du talent de l’artiste, se trouvait jusqu’en 1979 dans l’église du collège des jésuites, l’actuel auditorium Saint-Nicolas

… Saly, Beauneveu

5 répliques d’œuvres – bien connues des Valenciennois- font office de balises sur cet axe menant au centre-ville de Valenciennes. Il s’agit de :

« Le Prince impérial » et « Hector implorant les Dieux » de Jean-Baptiste Carpeaux,
« Narcisse » d’Ernest-Eugène Hiolle,
« Povoretto » de Jean-Joseph Marquet de Vasselot
« l’Ours Blanc » de François Pompon

Le charme de nos maisons de briques…

Au coin du boulevard Pater et du square du Rieur, vous pouvez admirer le « château de Madame Marguerite de Vienne », construit entre 1893 et 1896 par l’architecte local Emile Dutouquet qui a créé plusieurs édifices civils et religieux dans le style néo-renaissance flamande. Vous tomberez sous le charmes des villa du boulevard Pater,et de leurs petit jardin en front à rue;observez bien,  elles portent toutes un petit nom…