"Circuit pavé" Dans la roue des champions(ne)s

C'est l'ancien secteur numéro 21 du Paris-Roubaix. La course est passée trois fois par ici (Photo archive JEM). En 2005, année du retrait de la tranchée mythique trouée d’Arenberg, il s’agissait alors de trouver un itinéraire et un secteur de substitution : 2 600 m de pavés, également classé cinq étoiles ! Ce chemin est une survivance du relais des postes (un chemin emprunté par les diligences et la correspondance). Les relais de postes étaient distants d'environs 28 km.

Offrez-vous les frites croustillantes de Polo.
Elles redonnent la patate, surtout quand elles sont faites avec amour avec les pommes de terres de Curgies, le village voisin ;-)

L'église actuelle est reconstruite au 19ème siècle dans un style roman à trois nefs avec transept à l'initiative de l'Abbé Paul Bonduelle. L'ancienne église trop vétuste était la chapelle du château voisin, lui même à l'état de vestiges. L'intérieur renferme un important et riche mobilier qui provient de la vente du mobilier de l'Eglise St-Géry de Valenciennes à la Révolution. Tous les ans, le village est l'objet d'un pèlerinage. La statue de Notre-Dame de Bon Voyage, quitte sa chapelle, traverse Préseau pour se rendre à l’église Sainte-Aldegonde, où elle reste quelque temps pour être priée.

À partir d'ici, faites un petite échappée gourmande jusqu'au 1 rue de Famars à Artres. La Ferme des 3 muids, petite exploitation BIO ouvre tous les samedis après-midi de 14h00 à 18h00. Yaourts et fromages locaux au lait de jersiaises valent le détour !

Église à trois nefs, construite au milieu du 18ème Siècle dénommée Église Saint Martin. Elle possède la particularité d’abriter une réplique miniature de la célébrissime grotte de Lourdes. Des pierres tombales rappellent également l’existence du vieux cimetière anciennement contigu à l’église. La grotte a été érigée en 1885 et fut « offerte » en signe de remerciement par la famille de Georges d’Haussy, puissant cultivateur et industriel du village.

D'origine féodale, cette grande ferme appartient au 18ème siècle à la famille Hautecoeur jusqu'à sa vente comme bien national à la Révolution. Elle est ensuite rachetée par la famille d'Haussy. Le portail de cette ancienne "cense du château" est surmonté d'un remarquable pigeonnier daté de 1747.

Ce lieu dit isolé au croisement de deux routes, porte un nom qui évoque le bruit et les cris. Dans l'embrasure d'une niche, façonnée dans un mur à la façon d'une fenêtre, s'ouvrent les bras débonnaires d'une madone. Elle remplace la statue Notre Dame d'Artres, brûlée au cours d'un incendie vers 1900. Le socle porte encore la date de 1648.

Boire (avec modération) ou acheter une bière pavée de bonnes intentions. L’enfer du Nord, c’est aussi une boisson « diablement bien brassée » par Sylvain.

L'église de Quérénaing date du 15° siècle. Sur l'actuel flanc gauche s'ouvrait jadis la porte des seigneurs. Son linteau, toujours visible, porte la date de 1432 et le cryptogramme du Christ : I.H.S. Cette chapelle romane possède une nef gothique voutée en carène de navire, tandis que le choeur presente un lambrissement trilobé ou il est possible d'admirer une sculpture de St-Jacques. À voir absolument, les 9 vitraux crées par une artiste locale : Marie PAYEN, vitrailliste dont l’atelier se trouve à Marly.

Prendre une pause sucrée chez Christopher. Vous régaler, c’est du gâteau pour cet ancien participant de l’émission Master chef !

Lors de la célèbre course du Paris-Roubaix, les coureurs empruntent ce que l’on appelle « L’Enfer du Nord » un chemin de pavés de plus de 55 km divisé en 29 secteurs, jugé plus au moins difficiles de une à cinq étoiles. Le secteur 22 a une distance de 2,5 km , pour un niveau de difficulté jugé a 3 étoiles. Ce que "l'enfer du Nord" ne rebute pas, trouveront ici des vues superbes sur la campagne valenciennoise. ce petit chemin rustique passe à proximité du hameau de l'Hôpitaux. celui-ci tire son nom d'une commanderie d'Hospitaliers Templiers qui hébergeaient les voyageurs sur l'ancien chemin de Valenciennes à Cambrai.

Ce carré du souvenir de la Commonwealth War Graves Commission est un cimetière sobre, à la géométrie parfaite. Face à la grande croix, s’alignent sur trois rangs les pierres tombales de 87 soldats Britanniques qui périrent sur le sol maingeois. 87 soldats, dont 54 Ecossais, 30 Anglais, 1 Irlandais et 2 soldats inconnus. Le plus jeune n’avait que 18 ans. Tous, venant de Thiant et Monchaux, ils avaient participé à la libération de la ville en octobre et novembre 1918.

L'église de Maing est l’une des plus ancienne du Valenciennois. 12ème siècle. Le soubassement en grès du porche et celui des arcades de la nef sont les parties les plus anciennes de l'église. Elle abrite un mobilier funéraire d’une exceptionnelle qualité.(Lames funéraires). Jeanne de Valois, comtesse de Hainaut, et de sa fille Isabelle de Namur, y sont ré-inhumées en 2011, après leur exhumation en 1977 des vestiges de l'église abbatiale de Fontenelle où elles s'étaient retirées et étaient décédées en 1352 et 1360.

Le Castel des Près, maison forte détruite en partie aux 14ème et 15ème siècle, rebâtie au 16ème siècle présente un rare exemple de donjon à tour carrée classé et un corps de logis avec pignon à redents du 17ème siècle. Il est la propriété personnelle de Jean Bernier, Grand Bailli de Hainaut. Il reçoit du Comte Guillaume, en 1325, l’autorisation de fortifier sa Maison de Maing .Il appartient ensuite, au 16e siècle, aux familles Lallaing-Lannoy-Maingoval. Au 19e siècle, il perd sa vocation de forteresse pour devenir le centre d’une exploitation agricole.

3 châteaux furent successivement construits ici sur les fondations de l'ancien "castellum" romain (fin du 3ème siècle). Le second du 17ème siècle, est la demeure de la famille Le Hardy, seigneurs de Famars et d'Aulnoy. C'est Henri Harpignies (1819-1916) qui est à l'origine de l'édification du château actuel (le 3eme) . Il s'agit d'un étonnant et impressionnant édifice néo-gothique, avec tours à machicoulis, bâti sous la direction de l'architecte Maxime Audhoin sur les bases du château du 17ème siècle. Des communs Art Déco complètent cet ensemble du début du 20ème siècle.

De l'église ancienne, rasée durant la première guerre mondiale, il ne subsiste qu'une colonne, visible en extérieur sur le côté gauche de l'église. Elle fut rebâtie après la guerre, mais orientée dans le sens inverse : l'entrée se trouvait autrefois à l'emplacement du choeur. Un enfeu en marbre blanc rappelle que le Seigneur Le Hardy, chevalier, seigneur de Famars, est enterré avec son épouse sous l'église de Famars.

La "Cavée" est un chemin creux, encaissé dont les haies forment une voute. Ce chemin pavé continue la rue de Feleine vers le carrefour dit de "La Tranquilité". Ce secteur pavé est moins pittoresque qu'Arenberg certes, mais il vaut "la trouée" en terme de difficulté : des pavés classés 5 étoiles ! Il faut remonter à 2005, pour se souvenir avoir vu passer le Paris-Roubaix ici.

Quoi de mieux que le lieu-dit « la Tranquillité » pour s’arrêter un instant ? C’est le spot idéal pour s’octroyer un moment Zen au bord de l’eau... Famars, petite bourgade à cinq kilomètres au sud de Valenciennes, fut une cité gallo-romaine qui couvrait à son apogée durant l’Antiquité, plus de 150 ha. Située en territoire nervien, elle dominait deux cours d’eau alors navigables: la Rhonelle, affluent de l’Escaut, à l’est, et l’Escaut qui marquait la frontière avec le territoire atrébate, à l’ouest. Des campagnes de fouilles ont révélées l'existence du quartier artisanal de Fanum Martis, habité du 1er au 4e siècles puis utilisé aux 17ème et 18ème siècles comme campements militaires.

Il s'agit probablement de l'ancien manoir de La Rosière, dont les origines remonte au 14ème siècle. Il est mentionné comme ferme jusqu'au 17ème siècle. À l'intérieur, de remarquables voûtes reposent sur des colonnes de pierre.

L'église est reconstruite de 1925 à 1927 par l'Architecte Armbruster qui s'inspire du style Roman. À noter que sur le tympan de son porche figure une représentation de « Saint Martin partageant son manteau », que l’on doit au sculpteur Jean Prévost (né le 7 juillet 1902 à Valenciennes). Le chemin de croix est signé Lucien Jonas, et l'église possède une statue de St-Copin; Il est l'objet d'un pèlerinage dont le but est d'obtenir la guérison des enfants chétifs.