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Coron des 120 - VALENCIENNES & ANZIN

Site et monument historiques ,  Classé ou inscrit (CNMHS) ,  Patrimoine mondial UNESCO ,  XIXe siècle ,  Maison ,  Mine ,  Site industriel à Valenciennes
  • Ce logement est d’une modernité audacieuse pour son époque. Il est proposé à l’exposition Universelle de 1867 alors axée sur l’économie sociale par la Compagnie des Mines d’Anzin et obtient une médaille d’argent.

  • LE CORON DES 120

    C’est à l’initiative de la Compagnie des Mines d’Anzin que sont lancées, dès les années 1810, les premiers modèles de corons dont la caractéristique est la construction de logements en bande. Apparaissent très vite de véritables ensembles de logements structurés.

    Construit dans les années 1860, le coron des 120 est fortement éloigné des premiers corons exigus et insalubres. S’étirant sur plus de 250 mètres entre Valenciennes et Anzin, il est constitué de six barreaux...
    LE CORON DES 120

    C’est à l’initiative de la Compagnie des Mines d’Anzin que sont lancées, dès les années 1810, les premiers modèles de corons dont la caractéristique est la construction de logements en bande. Apparaissent très vite de véritables ensembles de logements structurés.

    Construit dans les années 1860, le coron des 120 est fortement éloigné des premiers corons exigus et insalubres. S’étirant sur plus de 250 mètres entre Valenciennes et Anzin, il est constitué de six barreaux alignés et regroupant chacun 20 logements et offre des perspectives monumentales saisissantes.

    Sobre, le vocabulaire architectural de ce coron apparaît néanmoins recherché, notamment au niveau des pignons aveugles ouvragés : œils-de-bœuf, frontons triangulaire et fausses baies.

    Porteur des courants sociaux de l’époque, le coron est récompensé en 1867 à l’Exposition universelle de Paris, comme « modèle de salubrité et de confort pour l’habitat ouvrier ». Lors des expositions universelles ou industrielles, les Compagnies minières présentaient, au même titre que leurs machines et leurs installations techniques, leurs « œuvres sociales ». Influencées par les théories paternalistes
 et philanthropiques aux 19ème et 20ème siècles, elles mettaient en avant, en véritables « images de marque », leurs propres modèles de cités ouvrières tant sur le plan du confort que sur les qualités architecturales, urbaines et paysagères.

    LE SAVIEZ-VOUS ?

    C’est dans celui-ci que débuta la grève de 1833 avec des rassemblements devant le siège de la compagnie des mines. Un des slogans scandés par les deux cents manifestants était « À bas les Parisiens, vivent les Mathieu d'Anzin ! » Au début du XIXe siècle, la grève est encore interdite. Mais les mineurs d’Anzin se révoltent pour la première fois et réclament – en vain – un plus juste salaire. Un grand tournant qui préfigure « Germinal ».

    S'Y RENDRE :

    Le coron rempli toujours aujourd’hui sa fonction primitive d’habitat. Il est possible de le longer et le contempler dans le respect des habitants. Accès libre 7 jours sur 7.

    Le coron des 120 est aujourd’hui accessible en tramway (Ligne T1) en descendant à la station St-Waast à Valenciennes. Une rame du Tramway est également baptisée Coron des 120.
    St-Waast est le nom du quartier minier de Valenciennes. En Voiture, il est possible de stationner sur la place Taffin et de rejoindre le Coron en 5 minutes à pied.
Ouvertures
  • Toute l'année
  • Lundi
    08:00 - 20:00
  • Mardi
    08:00 - 20:00
  • Mercredi
    08:00 - 20:00
  • Jeudi
    08:00 - 20:00
  • Vendredi
    08:00 - 20:00
  • Samedi
    08:00 - 20:00
  • Dimanche
    08:00 - 20:00