L’architecture n’est pas qu’un art. C’est un art dans lequel les gens vivent (...) La forme est régénérante, c’est un élément valorisant, une source de plaisir pour qui la fréquente
Le projet dessiné par Jean-Michel Ruols, voit le jour en juillet 2007. La patinoire valenciennoise a l’aspect « d’un volume argenté oblong, aux formes de dauphin, dont les lignes fluides et filantes accompagnent la forme du talus », selon les termes de l’architecte Jean-Michel Ruols.
Le bâtiment joue avec l’idée de l’aérodynamisme... c’est une sorte de ballon de rugby, un dauphin, une recherche de fluidité en tous cas. L'architecte a positionné et dessiné la patinoire de manière à la protéger au Sud : la butte sur laquelle elle est appuyée l’isole du vent et du bruit de l’autoroute, et sa forme ronde permet au vent de Sud-Sud/ouest de glisser, ce qui protège l’entrée située au Nord .
« Une patinoire, c’est d’abord la création d’un climat entre 0 et 5°. il fallait donc créer une coque qui soit la moins perméable possible".
La lumière naturelle irrigue largement l’intérieur du bâtiment, la toiture est isolante à l’extérieur et réfléchissante à l’intérieur, les consommations énergétiques sont minimisées. L’harmonie des couleurs joue sur trois teintes : noir, blanc, gris. Le contraste de ces trois couleurs se lit bien. Pour l’extérieur, des canons à lumière permettent de jouer avec la forme de la patinoire comme avec un écran, et à l’intérieur la masse des bâtiments administatifs est blanche.
La recherche de la forme, le souci d’expressivité, l’influence de la sculpture que Jean- Michel ruols pratique à titre personnel est évidente.
C’est le mélange du fonctionnel et de l'âme qui génére quelque chose de séduisant. L’âme, c’est ce qui sort du bâtiment sans qu’on sache ce que c’est... ce qui fait qu’on y est bien, qu’on se dit : c’est sympa ce truc, qu’est-ce que c’est ?