Nous sommes de plus en plus nombreux à rechercher des options d’escapades sans voitures
Soit parce que nous n’en possédons pas, soit par pure envie de liberté...Où aller au départ de Valenciennes pour vivre une « micro aventure » ? Voici les suggestions de David et Noémie.
- C'est beau, une ville, vue d'en haut Profitons de l'été pour regarder la ville sous un angle différent, et l'observer depuis un lieu insolite; les terrils de la Bleuse Borne
- S'adonner à un moment de contemplation Sur toile de fond verdoyante, chaque sommet est une invitation à la contemplation et au bien-être.
- Une ville à la campagne Le point de vue au sommet, nous montre à quel point la ville est entourée de verdure, et si proche de la campagne environnante
Offrez-vous une balade vertigineuse à 20 m au-dessus du sol et un point de vue exceptionnel sur Valenciennes et ses alentours
Cette micro-aventure à faire entre amis est accesssible à pied au départ du port de plaisance de Valenciennes (VALESCAUT)
Le port se situe juste après le Pont Jacob, sur votre droite en venant du centre de Valenciennes. Ce pont permettait en sortant des fortifications de la ville d’enjamber l’Escaut. C’est dans ces quartiers qu’ont été ouvertes les plus anciennes fosses de la compagnie des mines d’Anzin. Aujourd’hui, toutes les traces de la mine ont disparu. Seul le nom du quai le long de l’Escaut – Quai des mines – rappelle cette histoire.
Après une marche d’approche en milieu urbain d’environ 30/45 min, vous arrivez au point de départ de votre "grimpette".
- Longez le quai des mines jusqu'à la Cité des Congrès. Admirez le terril à l'horizont.
- Traversez le quartier des "Rives Créatives de l'Escaut". Remontez vers la Rue Jean Jaures.
- Rejoingnez la cité du Moulin par la rue du commandant Gilles Fabry
La "grimpette" débute dans la cité du Moulin, construite en partie "à cheval" sur l'un des terrils.
Pour profiter du point de vue, il faut :
- Parcourir la "cité haute" du Moulin, (suivre l'unique route jusqu'au rond-point).
- Puis, emprunter le chemin d'apparence "forestier", qui se situe à votre gauche en arrivant au rond-point. À ce moment commence votre exploration du terril.
- Au bout d'environs 400 mètres, il vous faudra encore gravir un etroit chemin en pente. Attention ! Il y a du dénivelé ... (Ok, c'est un peu rude, mais le jeu en vaut la chandelle).
- Bravo ! Vous avez enfin accès au toit ;-) Là, toute la ville s'ouvre à vous. Nous y reviendrons...
À chaque niveau gravi, on sent un peu plus les effets du vent.
À mi-hauteur, la vue est déjà surprenante. À nos pieds, les habitants, minuscules, s'activent.
Face à nous, en contre bas, le bâtiment de la Cité des Congrès ne semble pas si imposant.
Privilège que d'avoir accès à ce point de vue :
En prenant du recul, de la hauteur, la ville se présente d’une toute autre manière. Puzzle de formes, de bruits et de couleurs, elle se transforme encore quand la nuit tombe et que les lampadaires la recouvrent d’une même couverture incandescente.
Le paysage est l’espace que l’on embrasse du regard. Mais ce regard n’est pas neutre, il est forcément teinté de subjectivité. Dans sa représentation la plus courue, le paysage minier est noir, définitivement noir, pourtant la réalité est beaucoup plus complexe.
Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais offre de multiples visages. Une histoire longue de trois siècles a donné naissance à des paysages très divers qui ont ensuite évolué à des rythmes différents.
Aujourd’hui, ce paysage est considéré comme élément constitutif d’une identité et d’une mémoire collectives à l’échelle régionale, nationale et surtout à l’échelle mondiale avec l'inscription du Bassin minier sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.