La façade « Art Déco », blanche aux touches de couleurs rose sorbet, a fait du Grand Hôtel de Valenciennes un chouchou du paysage urbain du quartier de la gare. Après un changement de direction, ce fleuron de l’hôtellerie valenciennoise retrouve une seconde jeunesse et son « grain de folie » des années 30. Alexandre Fabris, le nouveau directeur est soucieux de faire de cet établissement, un nouveau lieu d’expression de «la joie de vivre » et de séjourner à Valenciennes !
À peine sorti de la gare, j’ai la douce et grisante sensation d’être un privilégié, lorsque la nuit tombée, je peux déjà admirer la façade du Grand Hôtel magnifiée par ses éclairages bleutés. La lune me fait de l’œil en agitant son néon sous mon nez, jalouse que l’établissement capte toute mon attention...
Après avoir balayé d’un coup d’œil fugace les environs, je sais déjà qu’une fois confortablement installé à l’hôtel, organiser mes déplacements sera un jeu d’enfant : train, tramway, bus, taxi, ... je n’ai que l’embarras du choix. Je ne suis qu’à un jet de pierre du centre-ville et je peux tout visiter à pied sans problèmes.
Une fois la porte tambour de l’hôtel franchi, c’est une plongée dans l’atmosphère des années 30 ; le sol en terrazzo, le mobilier minimaliste et vintage du lobby, les luminaires Art-déco, les vases aux ornements riches et détaillés... Epoustouflant !
Ici, le personnel accueille tout le monde avec un sourire bienveillant et rayonne du bonheur d’être (et de travailler) ensemble...
Avant de rejoindre les chambres, ou sur le chemin vers celles-ci, tout a été pensé pour dépayser les occupants et vous transporter vers... de doux rêves éveillés. Sur les murs figurent de veilles photos, des mots extraits des livres d’or sont exposés à la manière d’un «Wall of Fame »...
Quelques notes de musique jazzy m’attirent vers un bar-salon où clients de l’hôtel et Valenciennois sont réunis pour profiter du concert mensuel (depuis peu, l’hôtel accueille en effet, une programmation musicale alléchante). Des matériaux lourds tels que le velours ou le capiton, un piano symbole du glamour et du raffinement, contribuent à créer une atmosphère feutrée, invitant à poursuivre ce malicieux voyage dans le temps.
Mais un tel voyage dans le temps, ça creuse ! Et ça tombe bien, l’hôtel dispose de son propre restaurant, dont le nom colle parfaitement au décor : « Le 1928 » ! Les plafonds de l’immense salle de restaurant se parent de cou leurs douces, des colonnes tapis- sées de motifs géométriques vous hypnotisent presque à l’heure de manger...
Attablés encore une fois, des clients de l’hôtel mais aussi des Valenciennois qui s’accordent une pause d’époque, un moment de joie dans leur quotidien. Difficile de résister à l’envie d’y prendre tous ses repas tant on y mange bien ! La carte vous propose des saveurs gourmandes qui s’adaptent à toutes les envies et tous les budgets. Vous aurez le choix entre de belles recettes traditionnelles d’ici et d’ailleurs sans oublier la formule du jour ou le menu 1928 (avec ses produits frais de saisons.
Le Grand Hôtel de Valenciennes est un établissement qui respire la joie de vivre et saura vous la faire partager à chacun de vos passages. Tout est pensé pour pouvoir faire la fête, travailler et se reposer sans que l’une des activités ne vienne perturber les autres. Votre rêve prend forme avec cet hôtel que vous soyez en couple, entre amis... ou entre collègues de travail !
Non, vraiment ... Qui peut encore invoquer le hasard ? En scannant la salle du regard, je remarque un très beau bas-relief sculpté par Alfred Bottiau (Né en 1889 à Valenciennes, Bottiau obtint le Grand Prix de Rome en 1919. Ses œuvres sont typiquement « Art déco ». Alafindesavie,il futnommé directeur des écoles académiques de Valenciennes, jusqu’à sa mort en 1951). L’œuvre monumentale, qui décore le mur surplombant le comptoir, représente un groupe de personnes embrassant l’existence avec confiance et rempli du sentiment de félicité... son nom : la joie de vivre !
Je sais maintenant que j’ai fait le bon choix. Le Grand Hôtel est de nouveau un lieu incontournable de la ville pour célébrer le partage, les rencontres, l’amitié et la vie, tout simplement ! Oui ... “Le Grand Hôtel est une fête” !
David BOUKLA
