Le Capitaine

Valenciennes Hainaut Hockey Club (VHCC)

Immersion au cœur du vestiaire, avec le meneur des Diables Rouges !

Nous sommes des teigneux, au grand coeur !

David Selin

Portrait d'un capitaine

David Selin, meneur des Diables Rouges sur la glace et teigneux en chef de son club, a partagé avec moi ses impressions sur son équipe et son sport. Pilier du club depuis 10 ans et porte-parole du coach sur le terrain, il sait mieux que personne ce que ressent un diable sur la glace. Installé devant l’armoire à trophées du club, David me parle de lui, me rappelle les règles du Hockey sur glace et m’apprend qu’un match est toujours une promesse de spectacle et de passion pour les supporteurs

Il me décrit aussi son implication dans la vie du club, la sienne et celle de ses coéquipiers, club qu’ils font vivre comme ils jouent, « avec le cœur ». L’engagement des joueurs, leur motivation pour le hockey et ses valeurs transparaissent dans chacune des réponses de David. Le capitaine connait son sujet. Je l’imagine parfaitement dans un vestiaire, à la mi-temps en train de motiver ses troupes, ou mieux encore, sur le terrain, où sa mission est d’être la « voix » de l’équipe et celle du coach. La saison écoulée n’a pas été facile pour les joueurs du VHHC comme me l’apprend David, mais l’année dernière, « ils auraient tous signé pour ce résultat » et sans hésiter, parce qu’évoluer au haut niveau et réussir à s’y maintenir n’a pas de prix. David le sait bien et il me raconte le parcours, la vie et l’ambition des Diables entre quatre yeux :

Bonjour David, merci de répondre à mes questions. Alors dis-moi, depuis quand pratiques-tu le hockey sur glace ? Et depuis combien de temps joues-tu ici, à Valenciennes ?

David Selin : Bonjour ! Le hockey, je le pratique depuis toujours ou presque. J’ai commencé très jeune, à 3 ou 4 ans. C’est une histoire de famille chez moi puisque mon frère le pratique également en professionnel. Et il est capitaine lui aussi !

Pour ce qui est de Valenciennes, je suis là depuis 2009, l’année de la réouverture de la patinoire. Presque 10 ans, donc. Je suis un pilier aujourd’hui !

 

Tu es défenseur, c’est bien ça ? Parle-nous de tes responsabilités en tant que joueur et capitaine ?

Je suis défenseur oui, et capitaine. Le rôle du capitaine, c’est d’abord de savoir se faire entendre, d’être une voix sur le terrain. Je suis le relais du coach sur la glace, aussi. Et puis je suis là depuis un moment, alors j’apporte mon expérience à l’équipe.

 

Comment décrirais-tu les diables rouges ?

On est teigneux ! Et on a du cœur. On se donne à fond, tout le temps ! Nous sommes très soudés, et pourtant il y a de la concurrence au sein de l’équipe, c’est le propre du haut niveau. Mais tout le monde est solidaire et on est tous prêt au sacrifice pour le collectif.
On essaie aussi d’être disponible pour le public et le club au maximum. Les joueurs s’investissent beaucoup, bénévolement pour être présent aux événements que l’on organise : barbecues, le tournoi Robert Bailleux, la fête du sport… Parfois ce sont des joueurs que vous voyez derrière les mascottes !  

 

Vous avez une habitude à Valenciennes entre coéquipiers ?

A l’époque de la D3, on avait l’habitude de fêter nos bons matchs en ville tous ensemble, au Code Bar mais cette année avec la montée en D2, on a du mal à trouver l’énergie pour sortir. Il y a beaucoup plus d’intensité.

 

La D2 c’est la vraie place de Valenciennes, sportivement ? Et justement, comment s’est passée cette première année dans cette nouvelle division ? 

C’est sa vraie place, oui. En D2 on est très loin du niveau de la D3, plus amateur et ce haut niveau correspond bien à celui de Valenciennes. Cela dit, l’année a été très difficile. En D3, Valenciennes mettait la pâtée à pas mal d’adversaires, cette année ça a changé ! (rires)

Nous avons fait un bon démarrage en championnat et en coupe de France, mais ensuite nous avons connu un passage à vide jusque janvier… Et puis plus tard dans la saison, ça a été le déclic, on s’en est mieux sorti, on s’est sauvé avec quelques belles victoires.

 

Valenciennes à un concurrent spécial sur cette division ?

Pas vraiment, quoique… (rires) Il y a bien Wasquehal ! Valenciennes contre Wasquehal, c’est un peu notre derby, ça fait toujours des étincelles. Sportivement ils rivalisent, et même largement, mais en tribune, de leur côté, il n’y a personne ! Mais c’est toujours un plaisir malgré tout, ça reste cordial. 

Est-ce qu’il y a beaucoup de joueurs locaux dans l’équipe première ? Ici dans l’équipe première on a quand même 7 joueurs formés au club. Et on travaille à améliorer la formation pour alimenter l’équipe avec des jeunes locaux.

Parlez-moi du sport en lui-même, combien de temps dure un match de Hockey ? A quoi peut-on s’attendre comme score ?

En seniors, il y a 3 périodes de 20 minutes. Donc pour les spectateurs il y a au minimum une heure de spectacle.  Et il faut y ajouter les temps de pauses. Donc vous avez le temps de profiter de l’ambiance sans que ça ne soit trop long.  A propos du score, les 0-0 sont très rares ! On met beaucoup de buts au hockey, parfois on s’en prend un peu trop aussi (rires) !

 

Ton message aux jeunes Valenciennois qui voudraient se lancer dans le hockey ?

On a besoin de vous ! Aujourd’hui on compte sur les jeunes pour venir apprendre et plus tard intégrer l’équipe première, ils sont l’avenir du club.  

 

Merci à toi David et à bientôt à la patinoire !